lundi 30 mars 2009

Poème de Amine, traduit par Claudine Bertrand


Street of Luminescent Voices

  • My name is street of despair

Street of hunger & of beggars

Street of voiceless voices

And Street of Albert Saro

Where one finds my roofless studio

Daytime I see myself in the window

Sunrays witch are fixing

Hands are eating

Unhappy cheekbones

Hands are begging

Crying cheekbones

What have I done to behold that eternal mendacity

Has God forgotten the street of voiceless voices

Can faith save this street of roofless studios

Shamed by skinny legs longing for destiny

Hi there street of luminescent voices

Affirm thy digestive security

Keep me from desolation and hanger

Do not turn my vision into a dream chimera

And let forever fall the rain of despair

So that never again will there be

Those roofless studios of Albert Saro Street

dimanche 29 mars 2009

Chaikin, comic, american...


Sweet Virginia qui lit en Californie, au sommet de Stone Road Canyon, un dimanche après-midi, alors que j'erre sur Hope Street en proie à la plus irréductible déréliction: «que sont mes amis devenus?» Je ne sais, moi non plus...déjà vu et que le diable emporte le reste... Virginia is forever!

mercredi 25 mars 2009




Attention, alerte! Méfiez-vous de «caïman-usa» (sur le réseau Amazone-Books)... Ce vendeur se paie sans envoyer le livre, le déclarant back-order et ne donnant aucune date de livraison! Ne répond à aucun courriel de l'acheteur... C'est la première fois que j'ai un problème avec un vendeur autorisé Amazone. Impossible d'obtenir quelque information ou précision que ce soit de ce vendeur... Il se paie sur la carte de crédit sans avoir le livre ni confirmer de date d'obtention ou de livraison, etc... Impossible d'avoir de confirmation de remboursement... J'ai dû m'adresser au service à la clientèle d'Amazone, pour la première fois en 15 ans! Ce vendeur, «caïman-usa», n'a répondu à aucun de mes multiples courriels amicaux etc... Le livre que je voulais obtenir est «Tomb Raider», édition omnibus, 140$! Anyway... Changement de sujet, présentement je lis Tony O'Neill: «Down and out on Murder Mile», une auto-bio d'un junkie-musicien, écrivain et poète, de Los Angeles à Londres, avec sa blonde Suzanne (toujours une Suzie Q quelque part dans les parages!)... Totalement «noir» et «heavy metal»... Version 2000 de «Junkie» de Burroughs (publié à l'époque directement en pocket-book sous le pseudo William Lee). Bref, une écriture comme un high de smack! Irrésistible, irréductiblement addictif et sans rémission... Format de livre original, sur le long... deux versions couleurs: jaune ou rouge... J'ai acheté la jaune chez «Urban Outfirer», où on trouve toutes sortes de livres weirds, hips, vintages, standards, classiques perpétuels... Alors voilà, je retourne à ma lecture... et tout de suite après je me lance dans «The Black Book» de Ian Rankin!
Publié par Francoeur Aut'Chose le mars 25, 2009 - mercredi - 2:48

lundi 23 mars 2009


Ben coudon j'avais raison le Canadien va finir par être vendu et puis quitter Montréal y'a que les alliénés qui prétendent le contraire: le fait que l'équipe est sold-out au Forum n'est pas un argument pour affirmer que le club ne peut être vendu, bien au contraire c'est quand l'organisation est profitable qu'on peut la vendre et obtenir le prix fort! Je me souviens il y à une quinzaine d'années j'annonçais sur les ondes de CKOI-FM la vente du Canadien et on me rétorquait que jamais Molson ne se départirait d'une telle mine d'or, alors que Molson ne vendait pratiquement plus de bière au Québec,, car les Québécois au lieu d'encourager le propriétaire de leur équipe en consommant son produit, avaient développé un engouement pour les bières importées, les bières locales, les bières maisons etc... Ce qui affectait dramatiquement le chiffre d'affaires de Molson qui tout compte fait n'avait plus guère d'intérêts à conserver cette équipe... et elle fut vendue! Mais on me rétorqua qu'elle ne partirait jamais du Québec... Et bien je vous le répète: un de ces 4 on va se lever et apprendre que l'équipe a quitté Montréal! En vérité je vous le dis, les jours du Canadien à Montréal sont comptés! Et même si Laliberté achetait le club, les garanties d'une permanence à Montréal ne seraient pas plus assurées... Bien au contraire, connaissant le manque constance des Québécois... qui vivra verra!

dimanche 22 mars 2009

Clo de Gitanie


Clo la gitane sauvage
des nuits étoilées
est de retour d'Afrique
où lire sa poésie
fut un émerveillement
mais l'engeance des québécois
s'est comportée en colonisateur
et a fait honte à l'Hexagone
ainsi qu'au Québec
toujours la même mesquinerie
la même scélératesse
de ces crisses de minables
du milieu littéraire d'ici
on en sortira jamais
mais la gitane fait son chemin
trace ses sentes inédites
sous l'oeil vigilant
de l'
homme approximatif
et moi je récite
nam myoho renge kyo
devant le Goonzon
ad infinitum
rock-desire
ciao!

samedi 21 mars 2009

Légendes urbaines...


Ce soir suis allé avec Virge downtown elle voulait des talons-haut foxy-lady et moi 10 pocket-books de Elmore Leonard. Je termine la lecture de «The killing man» de Mickey Spillane: étrange roman figurant le célèbre Mike Hammer, qui devient de plus en plus «soft» et cultivé: ce héro des nuits dures de NYC dans les années 50-60 peut reconnaître une pièce musicale de Litz à l'oreille! Comme si Spillane voulait «scolariser» son héro hard-boiled afin de narguer les détracteurs de son oeuvre! Spillane comme Kerouac a été et est encore (comme Kerouac) occulté, méprisé par l'intelligentsia littéraire américaine... Qu'à cela ne tienne, ce sont deux génies de la langue et de l'écriture et qui ont changé, chacun à sa manière, le cours de l'histoire littéraire universelle! Bref, moi autant que Max-Allan Collins (CSI...) sommes des inconditionnels de Spillane... et de Kerouac il va sans dire!

vendredi 20 mars 2009

Cowboy blues



love me tender
dans un terrain vague
où les trains d'antan
rouillent sur rails
et déraillent
dans la nuit en sang
des étoiles filantes
comme mortes-nées
sous les néons las
et la gitane sauvage
rit dans les lignes de demain
quand je la rêve
au Motel Satori
sous les arcanes du nil
le maskentape dans les rideaux


Que reste-t-il de nos amours
que reste-t-il de nos déviances
que reste-t-il de nos dérapes
que reste-t-il de désordres
que reste-t-il de nos délires
que reste-t-il de nos mensonges
que reste-t-il de nos espoirs
que reste-t-il et ainsi de suite
ad infinitum jusqu'à la fin des temps
et le temps c'est de l'argent
et de l'argent c'est sueur et sang
et que le diable emporte le reste
et le bon dieu en même temps
moi je retourne en enfer
par la porte d'en arrière
j'ai toujours su tout
personne ne m'a cru
voyant des pauvres
visionnaire sans mot
que reste-t-il
on s'en crisse
down à marée haute
high à marée basse
paradoxal rockeur
j'aime les vieux chars
avec les gros moteurs
les muffleurs hollywood
les dés au miroir
jamais le hasard un coup aboli
une fille de coke analphabète
dans une chambre de motel cheap
nuits blanches maculées de honte
la suite au prochain épisode
parole d'albert huquin
jsute pour le fun...

jeudi 19 mars 2009


Suis allé au centre-ville avec Virginie, chez Urban Outfitter: achats de t-shirts rock, livres hips etc... De retour home: tv, lecture de «Devil in a blue dress» de Walter Mosley! J'ai cet après-midi acheté 12 titres de Mosley, constituant la série complète des Easy Rawlins, romans noirs, hard-biled, version black de la série Harry Bosch de Michael Connelly: histoires se déroulant à Los Angeles... Mes auterus de prédilection dans le genre polar américain sont: John A. MacDonald, Ross Macdonald, Dashell Hammet, Raymond Chandler, Marcia Muller, Bill Pronzini, James L. Burk, Brett Halliday, Patricia Highsmith, Ian Rankin, James Cain, ... Connelly, Mosley, Kaminski, Goodis, Leonard, Parker, Westlake, Crumley, Stout, et tant d'autres encore! Que peut-il y avoir de mieux que de lire un polar en écoutant du jazz...

mercredi 18 mars 2009

Absurdités


quelle vie absurde
après Bashung
c'est Natasha Robinson
morte à 41 ans à New-York
après une chute en ski
à Tremblant Québec
pendant que Liam Neeson
tournait un film à Toronto
je l'avais tellement aimé
dans «Taken» comme père-héro
well well
et puis dans un autre ordre d'absurdité
y'a Carbonneau qui ne comprend pas
pourquoi il a été congédié
ça explique pourquoi il l'a été non?
no one here gets out alive!
nam myoho renge kyo...

Hope Street impasse...










que reste-t-il de ces beaux jours

de ces projets d'absolu
et de paradis artificiels
que reste-t-il de nos amours
et de ces rêves d'éternité retrouvée
de satori à volonté et de nirvana
tout est révolu rien n'est plus
california dreamin' aux oubliettes
et hope street en déviation
que reste-t-il de nos espoirs
plus rien qui vaille évidemment
la nostalgie n'est plus lénitive
on s'enfonce dans la déréliction
comme un naufragé en haute mer
que le diable emporte le reste
et le bon dieu en même temps...

dimanche 15 mars 2009

Bashung in memoriam...


Ben oui c'est comme ça
no one here gets out alive
écrit et chante Jim Morrison
et là Bashung
en rockeur sanctifié
a pris l'Express pour l'Éden
que faire d'autre sinon des mantras
une prière rock dans la jungle des villes
on se retrouve de plus en plus seul
et les lèvres révulsées
on entend Rutebeuf
que sont mes amis devenus
ils sont disparus
un point c'est tout
on relève le col du flight-jacket
en tournant le coin de la Rue-Rêve
juste avant de s'engager
dans la bouche béante de sa propre destinée
qui n'attend que son heure pour réclamer son du
or ce soir je n'écouterai pas Bashung
mais Chet Baker let's get lost...

francoeur 16-03-09

Par hasard...


Bon enfin le printemps se montre le bout du nez! Martin Brodeur a rejoint son ami Patrick Roy: le Canadien se cherche encore un «goaler» définitif et un coach officiel... Mais 80% des québécois (francophones bien entendu!) ne veulent pas d'un coach unilingue anglophone... mais en quoi ça doit être un critère valable le fait de parler français... même nos 4-5 joueurs francos parlent anglais dans la loge et peuvent à peine formuler une phrase complète dans la langue de Molière... de toute manière qui sait ce que c'est que cette langue de Molière: personne ne la parle car si on la parlait on n'y comprendrait rien de rien! Le français parlé dans la lloge est le keb, le joual, le slang, le franglais: «la game est tight, le checking est bad, le puck a peur du goal...etc etc»... Bref, le français n'a rien à voir avec l'embauche d'un entraineur, n'affecte en rien sa compétence: tout ce qu'on demande à un coach c'est de coacher! La langue des affaires est l'anglais, la langue de l'air est l'anglais, la langue de la science est l'anglais,ka langue du sport est l'anglais... c'est-tu clair sti? On s'en cri... que le coach parle pas français: on veut une équipe gagnante et pour ça ça prend un coach gagnant... le hockey n'a rien à foutre de la langue de Molière! Anyway, on est pas sorti du bois avec le karma de la Sainte Flanelle! Bad Karma... depuis le départ de Patrick Roy!À part de ça ben coudon je vous recommande l'édition deluxe de «Kinf of Blue» ainsi que le nouveau Springsteen avec la pochette spéciale! Génial! Aussi le nouveau Mellencamp! Et le 2e album solo de Ray Davis au titre très Lennon: «Working Man's Café»... Allez voir absolument: Slumdog Millonaire, Taken, Watchmen (qu'il faut lire aussi en TP ou HC ou si on est exigeant l'édition deluxe slipcase avec numérisation des couleurs sur papier approprié... Aussi je vous recommande le roman graphique «Tout seul» de Chabouté! Ah oui je vous recommande aussi Vroomb, concept musical de symphonies concretes urbaines...(voir Google pour info) Les disques, albums, cds sont difficiles à obtenir, mais la recherche en vaut la peine: unique en son genre, du jamais entendu ici au Québec où on en ignore ou occulte même l'existence alors qu'en Europe c'est considérablement répertorié, propagé etc! Je fignole des textes pour album Francoeur: sur des musiques de Sébastien Morasse (Distortionnaires), Jacques Racine (Aut'Chose), Alex Crow (Xavier Caféine)et autres complices... Aussi un album de jazz avec Éric Salvail du groupe Parhasardjazz, quintet pour ma poéjazz... du stock en masse! Aussi un projet de space-opéra avec Vroomb: rockatex! Et puis quoi encore: des recueils de poèmes et textes divers à mettre en forme... Enfin, une autobiographie sous forme de livre-spicilège, scrap-book de documents fac-similés accompagnés de commentaires (voir celui sur Miron à l'Hexagone).

lundi 9 mars 2009

Bye bye ti-Guy...


wow les québécois étonnés horrifiés
du congédiement de Carboneau
je l'avais prévu en long et en large
depuis un mois au moins
un crisse de bon gars
mais pas d'enthousiasme
lui même avouait
ne pas être un communicateur
que les joueurs pouvaient
s'en engager un si nécessaire
crisse un coach ne dit pas ça
mais les Kebs aiment ça l'apitoiement
on aime ça la pitié le petit monde
ben ça marche pas au hockey
les canadiens ont besoin d'un coach américain
ou européen un vrai chien sale
qui ne parle pas le français au sacrilège
man les joueurs sont tous étrangers
y'en a 3-4 qui sont québécois francos
pas besoin de parler français
surtout pas pur les journalistes mouches-à-marde
Carbo avait l'air déprimé même quand il gagnait
et semblait-il que son ami Bob
selon nos experts du radotage sportif
ne pourrait jamais le congédier
ben moi connaissant le grand Bob
et sa duplicité et sa servilité
je savais que Carbo n'avait pas besoin d'un ennemi
il était all-dressed avec son chum Bob
bref la saga du misérabilisme se poursuit à Montréal
et le prochain à partir ben c'est Bob
s'il ne livre pas la marchandise
et puis on se cherche encore un goaleur
depuis le départ de Patrick Roy
ensuite quand on dit que les québécois
sont des passionnés de hockey
ça me fait hurler
qui ici écoute le hockey quand le canadien ne joue pas
2-3% des supposés amateurs
on n'est pas des mordus du hockey
on est des aliénés des canadiens
comme dans toutes les autres villes
y'a pas ici au Québec de ferveur unique et exclusive
en fait on suit un sprot quand un des nôtres y figure
genre Villeneuve en formule Gagné au baseball etc
si un québécois se démarquait au foot
on deviendrait des amateurs immédiat
bref personne ici ne sait ce qui se passe
je ne connais pas les statistiques ni les si ni les ça
mais je sais lires les évènements et les individus
en bon Nostradamus du Faubourg-à-Mélasse
voilà tout ce que j'avais à dire
je pense donc je crie...

vendredi 6 mars 2009

Drive-in...


Viens de voir deux films
avec ma fille Virginie
Slumdog Millionnaire
et
Taken
2 stis de films écoeurants
je vais revoir
Taken
seul ou avec chums
car c'est époustouflant
et tellement action-américain
mais bien fait
et catharsique en masse
Slumdog Millionnaire
est superbe
mais vu une fois
ça me convient
alors que
Taken
wow!
des rushs de smack plein la face
avec du dream-whip dans le cerveau!

ciao

Francoeur

jeudi 5 mars 2009

Just a country girl


(a song written for Britney Spears)




I’m turning country
Deep down in my soul
I’m turning country
I’m fed up with L.A.
And the paparazzi
They’re all after me
This Hollywood life
As gotten me down
Down on my knees
Crying for help
On Sunset blvd
Now I’m turning country
Cause it sooths my soul
It makes feel good
Feel like a woman
I’m turning country
I’m just a country girl
Deep down in my soul
I feel rock n roll
But the country life
Makes me feel real
I’m fed up with L.A.
And the make-up life


I’m just a country girl
Looking for a country boy
Downtown Illinois
All the way to Nashville
I’m looking for love
And a country life
That sooths my soul
And its rock n roll
I like honky tonk
Playing in my head
I ride my pick-up
On a country road
Hank on the radio
Plays to my heart
That good honky tonk
That heels my soul
I’m turning country
It makes me feel good
I’m fed up with L.A.
And the suntan life
Those paparazzi
They won’t find me
On a country road
In my pick-up
Hank on the radio
And a country boy
Holding me tight
It feels so right
And I feel so light
High on country
Deep down in my soul
I’m hear rock n roll
But I’m just a country girl
With a country heart
I’m just a country girl
In a honkytonk dream
Just a country girl
Turning country
Deep down in my soul

© Lucien Francoeur

DREAM-WHIP


Dream-Whip


entre cuir et peau
la nostalgie se fait pressante
et les dharma blues
traine le long des plaintes
comme une prière rock
dans les ghetto-blasters
du paradis en réfection
et plus rien ne va qui vaille
dans les terrains vagues
de la tendresse
où j'attend encore et toujours
les filles-commandos
sous les néons las
quand le spleen lancine
sur les trottoirs discontinus
et je vais rejoindre
langue de feu
au restaurant du coin
où la schizophrénie
s'amourache de ses mains
or ne cherche rien ailleurs qu'ici
que du stage rock desire
dans un fouillis d'étoiles attiédies

Francoeur

mercredi 4 mars 2009

My sweet Lord!


Hi Alan

je ne suis pas assidûment les emails
je suis pas mal twilight man
les 40 ans de rock m'ont rejoint
quand on pense que le ptit Lapointe est déjà fini
à peine la trentaine et on the way out
et que ici Johnny Frisson sur le smack y'a pas longtemps
et que de temps en temps j'y retourne jeter un coup d'oeil
I'm a monkey and all my friends are junkies
El Hombre Invisible waiting on the man
et la méthadone qui neutralise son homme
c'est mieux que les anti-dépresseurs j'espère
comme Willie deVille tout compte fait
et mister Burroughs et Chet Baker
alors Alan mon ami
ne m'en veut pas trop je suis absent même pour moi
avec 25 livres de trop sur le frame
et Levy's qui ne vend plus les 511 à Mtl
et que les 501 font de moi un nain obèse
et que ma Californie Dreamin'
est de plus en plus de moins en moins
que mes parents y vieillissent lentement mais sûrement
et que mes chums de surf sont mariés et has-been en banlieue
crisse entre le psychologue et la psychiatre (ô Laurie)
on essaie d'avoir l'air d'avoir l'air
et que je suis dû pour un album d'Aut'Chose
avec mon power band voidod grimskunk groovy-ardvaark
Langevin Crow Evil Peak Racine m'attendent avec textes
et puis mon allbum Francoeur qui n'avance pas
mais j'ai des textes en masse avec des musiques
d'un guitariste stone style Sébastien des Distortionnaires
qui me pond des riffs JJ Cale comme j'aime tant et tant
et puis aussi mon album de poéjazz avec mon quintet
les gars de Parhasardjazz que j'appelle Jazztex-Band
tout ça qui reste là avec des recueils pas finis
un livre scrapbook biographique fac-similé documents etc
rien de rien de rien de rien de rien crisse de crisse
je ne sors plus de l'Ile de Montréal
que sont mes amis devenus tous disparus
le Bison Ravi & Langue de Feu
l'Obscène Nyctalope & le Baron Filipp
Pierrot le fou Léger & l'Ange-Vain
et tous les autres éclopés de l'underground
enfants de Marx et Coca-Cola
strange orange au no name bar
et la scizophrénie qui s'amourache de mes mains
sur le comptoir du restaurant du coin avec Vanier
rockeurs scarifiés perdus dans la jungle des villes
ne cherche rien ailleurs qu'ici (avec le chum Pélieu)
je lis relis et lis encore et toujours
écoute films noirs polars tout azimut
je tourne en rond en long en large cercle vicieux
sais pas comment je vais m'en sortir
en fait suis pas drôle à voir pantoute
mais on peut m'entendre en live
sur cnv.ca les vendredis de 11 à midi
en reprises les samedi et dimanche même heure
je fais des cauchemars de dope fiend
un air Corso junkie sur les bords
et puis et puis quoi te dire Alan
j'aimerais entendre ton album c'est certain
en fumer un gors puis un autre wow ganja high
vais essayer de t'appeler demain
quand méthadone faire son effet
comme un point d'héro sans le rush mainline
ou encore buzz de chasing the dragon
puff the magic dragon etc
mais Alan 60 ans tu veux faire quoi avec ça
c'est fini la vie quand on n'a pas
les milions en banque
comme les Stones ou Springsteen
une p'tite vie rock'n'roll à côté du juke-box
I've been down so goddam long that it looks like up to me
(Farina as sung by Morrison)
donc tu vois où j'en suis mon ami
prends soin de toi
et la vie devrait nous réunir
sinon fuck le karma
nam myoho renge kyo!

ton ami
francoeur
(lucien midnight)
ciao Alan