samedi 9 janvier 2010

L'heure est grave!


Mon cher Ron
très cher ami
(il m'en reste si peu
à peine quelques doigts
d'une seule main...)

Je ne sais pas si c'est le résultat de mon trip de héro, mais je me sens impuissant à réagir en ce qui a trait à cette sale histoire d'anthologie infecte... Sous influence, j'aurais su comment réagir, quoi dire et à qui le dire...

Ce qui me tue c'est que personne n'a dénoncé de son vivant Bruno Roy, pas plus que maintenant Graveline... Personne n'a déploré le fait que je ne sois pas inclus dans cette indigeste anthologie ... Nul ne s'est pointé pour dénoncer cette exclusion... pas plus, d'ailleurs, que l'année dernière on s'est manifesté pour dénoncer l'exclusion de Claudine Bertrand, comme écrivaine majeure publiée et couronnée en France, dans cette autre indigeste anthologie du même Graveline! Ici les pires fourberies, falsifications, dénaturations, socio-politiques autant que culturelles et intellectuelles, ont lieu impunément au vu et sus de tous et toutes, sans aucun commentaire, critique, dénonciation: dans la première anthologie c'est Claudine Bertrand qui est exclue et dans la deuxième, moi... le couple Francoeur-Bertrand occulté coup sur coup par la vindicte sournoise du Graveline septique! Il y a ici une malice évidente et misérable signée «Pete Graveline», ou mieux «Ti-Pit Graveline», le littératé à l'écharpe gidéenne provincialiste, deux manœuvres éditoriales donc, vicieuses et nanistes, que Fidès, un pourtant noble éditeur, finance onéreusement et, ipso facto, cautionne indubitablement au plan éditorial avec une part importante de fonds publiques (subvention à l'édition): en fait, Graveline détourne sans vergogne l'argent des contribuables pour réaliser ses falsifications hisoriques ainsi que ses vindictes personnelles! Comment, sur le plan éditorial et historique, justifier l'absence d'un poème de Claudine Bertrand dans la première anthologie et dans la deuxième du même type, une chanson de Lucien Francoeur? D'aucun diront que nous brillons par notre absence et on ne se tromperait pas: ces exclusions ne passant pas inaperçus ne feront qu'accentuer l'intérêt pour les oeuvres concernées! Merci Pierre Graveline de nous accorder autant d'importance et d'espace manquant...on ne t'en demandait pas tant!

Mais ce qui me déconcerte davantage c'est le fait que notre "ami", à Clo et moi, Bruno Roy, ait choisi la voix du silence complice, la voie du mutisme honteux, emportant son secret dans sa tombe... pas tout à fait dois-je quand même préciser puisque peu de temps avant de nous quitter Bruno Roy témoignait de l'importance de mon oeuvre et de son admiration pour ma démarche, en guise de participation au livre que Jean-Yves Soucy se prépare a publier aux Éditions de l'Hexagone! Mais nous savons tous que le vrai responsable de cette double magouille anthologique est Graveline, celui qu'on se plait à surnommer dans les conversations de poètes: le verrat gidéen! Dorénavant, en ce qui concerne cette «sale histoire»(Roy) c'est à lui que le karma exigera des comptes et c'est à moi qu'il devra répondre, un jour ou soir ou l'autre sur un trottoir de de fortuité, de cette amitié qu'il a détruite! En espérant quel karma ne me privera pas cette opportunité!

Penses-tu que je devrais revenir sur ma décision de ne pas inclure le témoignage de Bruno Roy sur mon œuvre, dans mon livre de vie à venir, et démontrer de manière inéluctable qu'il admirait et considérait irréductible et incontournable cette œuvre, chansons et poèmes et, par le fait même, incriminant Graveline dans la dénaturation historique par exclusion anthologique d'une de mes chansons, dont "Café Rimbaud" qui a fait l'unanimité depuis la première apparition publique du texte! Je balance encore à inclure ce témoignage éloquent autant qu'élogieux sans équivoque! J'y pense... Quant à Graveline, il ne perd rien pour attendre: si le karma tarde trop je vais m'en charger!

Donc Ron comme tu peux voir cette sale histoire me préoccupe considérablement! Mais je suis ainsi: j'aime épuiser le sujet, cérébralement parlant, puis, une fois terminé, je suis en mesure de passer à l'action sans aucune hésitation. C'est une sorte de "mind game" salvatrice...

Voilà où j'en suis en ce début d'année: je n'ai pas le pardon facile et j'en veux encore à Bruno Roy pour sa couardise! Ce qui ne m'empêche pas de faire des mantras pour qu'il chemine en paix dans l'au-delà: car c'est moi qui, ayant été sa dernière offense karmique, peut uniquement le libérer, en pratiquant pour purifier sa conscience souillée par la perfidie!

J'ai pensé faire circuler une pétition parmi des auteurs de cette dernière anthologie, avec en encadré-relief, le témoignage susdit de Bruno Roy et la remettre ensuite à la presse écrite ainsi que parlée... Un bon coup à porter à Graveline et, malheureusement, Fidès: qui s'assemble se ressemble dit l'adage populaire!

En terminant, il me faut révéler qu'un éditeur vient de me proposer, en réponse possible à ces 2 anthologies frauduleuses, d'en concevoir une,poésie et chanson, multilingue et multimédias, gigantesque, à la manière des livres publiés par Taschen, Je vais m'y appliquer, avec entre autre Claudine Bertrand et quelques érudits dans le domaine: il n'y aura ici aucune exclusion par vindicte ou mépris!

Ciao Ron