vendredi 20 mars 2009
Cowboy blues
love me tender
dans un terrain vague
où les trains d'antan
rouillent sur rails
et déraillent
dans la nuit en sang
des étoiles filantes
comme mortes-nées
sous les néons las
et la gitane sauvage
rit dans les lignes de demain
quand je la rêve
au Motel Satori
sous les arcanes du nil
le maskentape dans les rideaux
Que reste-t-il de nos amours
que reste-t-il de nos déviances
que reste-t-il de nos dérapes
que reste-t-il de désordres
que reste-t-il de nos délires
que reste-t-il de nos mensonges
que reste-t-il de nos espoirs
que reste-t-il et ainsi de suite
ad infinitum jusqu'à la fin des temps
et le temps c'est de l'argent
et de l'argent c'est sueur et sang
et que le diable emporte le reste
et le bon dieu en même temps
moi je retourne en enfer
par la porte d'en arrière
j'ai toujours su tout
personne ne m'a cru
voyant des pauvres
visionnaire sans mot
que reste-t-il
on s'en crisse
down à marée haute
high à marée basse
paradoxal rockeur
j'aime les vieux chars
avec les gros moteurs
les muffleurs hollywood
les dés au miroir
jamais le hasard un coup aboli
une fille de coke analphabète
dans une chambre de motel cheap
nuits blanches maculées de honte
la suite au prochain épisode
parole d'albert huquin
jsute pour le fun...
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