lundi 18 janvier 2010

Cher Allan Lord, mon ami...


Allan t'as raison

moi je fais ais référence
spécifiquement et essentiellement
à la postérité scolaire
la seule qui reste
car le publique
oublie tout
tout passe

mais je suis placé pour le savoir
après 30 ans d'enseignement
on parle encore de Rimbaud de Nelligan
de Breton de Prévert etc.
car c'est le seul lieu où la mémoire se perpétue
c'est pourquoi je crois que les cégeps sont ici essentiels
le seul lieu de lecture possible
sinon rien
moi je faisais encore lire Rimbaud et >Breton
et Vanier et Straram
et quand je vois les anthologies qui sortent chaque année
ben ça me rassure car Ducharme y est et j'y suis
et les profs marchent aux anthos maintenant

en fait il n'y a qu'à l'école que la mémoire a lieu
la vie c'est l'oublie permanent l'éphémère le factice
sans l'académisme y'a rien tiens Haïti si pauvre
car 55% d'analphabètes
et si on leur donne des écoles
et des ordis verts incassables à 199$
crisse ils ne vont plus tolérer les escrocs qui les exploitent
on dit d'envoyer de l'argent
fuck c'est des livres et des écoles qui faut leur donner

mois qui ai tellement détesté l'école
le drop out no 1 du Québec
à qui on a donné les diplômes finalement
ben je suis quand même assez logique
pour savoir qu'un individu instruit est un être libre potentiellement parlant
regarde ton fils et ses résultats et moi ma fille
et va voir dans Verdun ou dans l'Est
les cerveaux qui se perdent faute d'encadrement académique

de tout temps les universités ont été des points de ralliement
pour échapper l'ignorance des campagnes et banlieues
les universités et les villes
y'a que ça pour émanciper les peuples
sinon c'est le musulmanisme forcené
et le nationalisme xénophobique
c'est Haïti c'est le talibanisme

bref moi je m'en crisse pas mal là où j'en suis
mais quand les amis de Virgin lui disent
qu'elles étudient un poème de son père
elle est fière en crisse
et quand les enfants des parents qui m'ont méprisés
les estis de nationaleux restreints mentalement
voient leurs enfants m'étudier dans des anthologies officielles
ben crisse la vengeance est douce au coeur de Lucien

parce que la mémoire collective c'est la transmission du pire
le passé collectif le folklore l'identité n nationale
mais la vraie transmission c'est entre les murs des universités, écoles
j'ai découvert Rimbaud en 8e année secondaire à Repentigny
dans une petite anthologie intitulée
Beaux textes de la littérature canadienne française
ben aujourd'hui c'est un texte de Francoeur (et j'espère Vanier...)
qu'un jeune découvre
et là ils m'écrivent me courriellent
pour me poser questions pour travail équipe ou individuelle
et puis les thèses à l'université

mais ça c'est parce que je suis d'abord et avant tout un poète
un homme de mot comme l'avait compris Morrison
en s'exilant en France
parce que l'autre Morrison que j'adore Van
ben va rien rester quand il va mourir
sauf Brown Eyed Girl (déjà pas mal!)
mais Jim ben à cause des poèmes
il va rester
et dans les écoles
y'a des profs qui l'enseignent aux usa en France
des thèses qui s'écrivent
dont une publiée Rimbaud/Morrison

et c'est Miron comme je te le disais
qui me répétait qu'une fois fini mon trip de rock
mes poèmes seraient là pour perpétuer
ben Miron on l'étudie de plus en plus
même les ignorants le chantent
mais c'est les livres d'école qui lui assurent mémoire

en fait tout ce que je viens d'affirmer
tient et tiendra tant et aussi longtemps
que les humains voudront savoir, connaître
tant qu'on évitera les Fahrenheit etc.
les brûleurs de livres
et les Kindel ben just too bad man
ca rien à voir avec un livre dans les mains
sauf pour Tremblay qui tripe
car c'est ok pour ses Chronique du Plateau
le pauvre cave pense pouvoir lire
La recherche de Proust avec ça
c'est te dire

ben tu sais Allan
chaque mois qui passe
je reçois des demandes de rencontres
avec des étudiants pour mes poèmes
et chaque année une nouvelle anthologie scolaire
(rien à voir avec le table book de Roy
je parle des manuels scolaires
que ma fille et ton fils doivent se procurer
selon leurs écoles spécifiques...)
et ça me fait buzzer quand on place un de mes poèmes
avec des nota bene et astérisques
de renvois en bas de pages
et là on donne de l'infos pour la compréhension
exemple
1. Eric Burdon, chateur etc. Animal
2. Jim Morrison, Doors etc.
3. Smack: héroïne etc.
4. 5-10-15: magasins etc.

crisse toutes mes références, néologismes expliqués académiquement
c'est la preuve que l'exégèse n'a pas de limite comme l'opinion publique par exemple
et que ce qui était freak hier, underground, trouve sa juste place en référence scolaire

c'est ce qui me rassure dans une certaine mesure
ben c'est encore l'académisme qui perpétue la mémoire
des mouvements comme le Surréalisme, Dadaïsme, Existentialisme
pendant que CNN et l'internet bla bla bla...
(au moins l'internet, peut servir...)

ma fille ne lit pas et il y a des milliers de livres dans la maison
mais c'est à l'école (secondaire, surtout cégep)
qu'elle a lu Tristan et Iseut, l'Étranger,
l'Avalée de Ducharme
qu'elle m'a demandé si j'avais lu
François Villon

mais l'école devrait avoir lieu partout tous les jours
la connaissance dans la rue, les centre d'achats
les enfants dans les musée dès le primaire

je sais par expérience l'ignorance des jeunes
car lorsqu'ils arrivent au cégep
la plupart n'ont pas lu plus de 2-3 livres
et certains aucun ou un seul
et pendant les 2 ans de cégeps
ben moi je fais lire
3 livres par semestre
donc 4 semestres X 3= 12 livres
pour la plupart ce sera le bilan total de lecture
ne liront plus un livre
c'est pourquoi je crois encore au cégep faute de mieux

c'est au secondaire que le travail est à faire
doubler le nombre de profs
éliminer la violence
encadrer les cancres
évoluer les motivés
donner tous les outils
en fait des milliards à l'éducation
car encore une fois un être informé (scolarisé)
est une être libre ou en mesure de le devenir
et pour Haïti c'est la seule solutions
pour échapper à cette destinée de pauvreté
d'esprit comme d'existence

j'aimerais bien que l'école buissonnière puisse suffire
que tout un chacun puisse recevoir le meilleur de tout
là où il se trouve sans efforts sans encadrement
mais comme tu sais c'est pas pour demain

quand je rencontre un de mes anciens élèves
et qu'il me dit Lucien
merci pour m'avoir forcé à lire Gaston Miron
ou Réjean Ducharme ou Jack Kerouac
ou Albert Camus ou etc. etc.
car aujourd'hui je sais que ça existe
ou
je les relis
ou je continue à lire
ou je me sens moins ignorant etc.

pendant mes 10 années à CKOI
le boss ignorant péquiste
me reprochait de parler de livres
ben chaque jour
chaque esti de jour
je recevais des faxes, messages tel etc.
me disant combien on appréciait
les auditeurs dans le trafic
pressés de rentrer
me remerciait de les intéresser à «ça»
je leur disais que ça me touchait
et que je faisais la même chose
avec leurs enfants au cégep...

mercredi 13 janvier 2010

Low down poem...


Waiting for the methadone to kick in
And then I'll go lie all alone in my sin
While the whole wide world is full-gin
The only word left that rimes is begin
Or j'erre en gitan perdu sous la bruine
J'ai crié crié comme la chanson Aline
Un fulgurant satori l'idée fixe héroïne
Ensuite j'enlasse la fille de vie féline
Wainting for the end to finally kik in
Car même le diable mauvaise mine

dimanche 10 janvier 2010

Amnésie pratique!


Hi Claude...merci!j'apprécie ta présence d'esprit! Oubli, oui peut-être, mais ça confirme encore la devise de l'amnésie collective à tout propros: «je me souviens»...de rien! Bref, plus grave que ça c'est la triste histoire de l'antho Bruno Roy...et une amitié de 25 ans scrapée...encore là oubli? non! VINDICTE de Pierre Gravelines, c'est confirmé! mais Bruno avait la responsabilité du projet ainsi que de corriger la situation, au moins de m'en expliquer les raisons... après le cd des rapaillés sur Miron, l'anthhologie de Roy: ça fait pas mal d'oublis, non?! d'exclusions...en fait je brille de plus en plus par mon abscence: à ce train là je pourrai reprendre la superbe de Cioran: «De l'inconvénient d'être né...» À ce sujet: je suis à relire tous les gigantesques romans de Nelly! Le dernier rentre au poste dès le premier paragraphe et ne tombe pas dans l'oeil d'un aveugle... Une oeuvre complète pour une vie trop courte!

samedi 9 janvier 2010

L'heure est grave!


Mon cher Ron
très cher ami
(il m'en reste si peu
à peine quelques doigts
d'une seule main...)

Je ne sais pas si c'est le résultat de mon trip de héro, mais je me sens impuissant à réagir en ce qui a trait à cette sale histoire d'anthologie infecte... Sous influence, j'aurais su comment réagir, quoi dire et à qui le dire...

Ce qui me tue c'est que personne n'a dénoncé de son vivant Bruno Roy, pas plus que maintenant Graveline... Personne n'a déploré le fait que je ne sois pas inclus dans cette indigeste anthologie ... Nul ne s'est pointé pour dénoncer cette exclusion... pas plus, d'ailleurs, que l'année dernière on s'est manifesté pour dénoncer l'exclusion de Claudine Bertrand, comme écrivaine majeure publiée et couronnée en France, dans cette autre indigeste anthologie du même Graveline! Ici les pires fourberies, falsifications, dénaturations, socio-politiques autant que culturelles et intellectuelles, ont lieu impunément au vu et sus de tous et toutes, sans aucun commentaire, critique, dénonciation: dans la première anthologie c'est Claudine Bertrand qui est exclue et dans la deuxième, moi... le couple Francoeur-Bertrand occulté coup sur coup par la vindicte sournoise du Graveline septique! Il y a ici une malice évidente et misérable signée «Pete Graveline», ou mieux «Ti-Pit Graveline», le littératé à l'écharpe gidéenne provincialiste, deux manœuvres éditoriales donc, vicieuses et nanistes, que Fidès, un pourtant noble éditeur, finance onéreusement et, ipso facto, cautionne indubitablement au plan éditorial avec une part importante de fonds publiques (subvention à l'édition): en fait, Graveline détourne sans vergogne l'argent des contribuables pour réaliser ses falsifications hisoriques ainsi que ses vindictes personnelles! Comment, sur le plan éditorial et historique, justifier l'absence d'un poème de Claudine Bertrand dans la première anthologie et dans la deuxième du même type, une chanson de Lucien Francoeur? D'aucun diront que nous brillons par notre absence et on ne se tromperait pas: ces exclusions ne passant pas inaperçus ne feront qu'accentuer l'intérêt pour les oeuvres concernées! Merci Pierre Graveline de nous accorder autant d'importance et d'espace manquant...on ne t'en demandait pas tant!

Mais ce qui me déconcerte davantage c'est le fait que notre "ami", à Clo et moi, Bruno Roy, ait choisi la voix du silence complice, la voie du mutisme honteux, emportant son secret dans sa tombe... pas tout à fait dois-je quand même préciser puisque peu de temps avant de nous quitter Bruno Roy témoignait de l'importance de mon oeuvre et de son admiration pour ma démarche, en guise de participation au livre que Jean-Yves Soucy se prépare a publier aux Éditions de l'Hexagone! Mais nous savons tous que le vrai responsable de cette double magouille anthologique est Graveline, celui qu'on se plait à surnommer dans les conversations de poètes: le verrat gidéen! Dorénavant, en ce qui concerne cette «sale histoire»(Roy) c'est à lui que le karma exigera des comptes et c'est à moi qu'il devra répondre, un jour ou soir ou l'autre sur un trottoir de de fortuité, de cette amitié qu'il a détruite! En espérant quel karma ne me privera pas cette opportunité!

Penses-tu que je devrais revenir sur ma décision de ne pas inclure le témoignage de Bruno Roy sur mon œuvre, dans mon livre de vie à venir, et démontrer de manière inéluctable qu'il admirait et considérait irréductible et incontournable cette œuvre, chansons et poèmes et, par le fait même, incriminant Graveline dans la dénaturation historique par exclusion anthologique d'une de mes chansons, dont "Café Rimbaud" qui a fait l'unanimité depuis la première apparition publique du texte! Je balance encore à inclure ce témoignage éloquent autant qu'élogieux sans équivoque! J'y pense... Quant à Graveline, il ne perd rien pour attendre: si le karma tarde trop je vais m'en charger!

Donc Ron comme tu peux voir cette sale histoire me préoccupe considérablement! Mais je suis ainsi: j'aime épuiser le sujet, cérébralement parlant, puis, une fois terminé, je suis en mesure de passer à l'action sans aucune hésitation. C'est une sorte de "mind game" salvatrice...

Voilà où j'en suis en ce début d'année: je n'ai pas le pardon facile et j'en veux encore à Bruno Roy pour sa couardise! Ce qui ne m'empêche pas de faire des mantras pour qu'il chemine en paix dans l'au-delà: car c'est moi qui, ayant été sa dernière offense karmique, peut uniquement le libérer, en pratiquant pour purifier sa conscience souillée par la perfidie!

J'ai pensé faire circuler une pétition parmi des auteurs de cette dernière anthologie, avec en encadré-relief, le témoignage susdit de Bruno Roy et la remettre ensuite à la presse écrite ainsi que parlée... Un bon coup à porter à Graveline et, malheureusement, Fidès: qui s'assemble se ressemble dit l'adage populaire!

En terminant, il me faut révéler qu'un éditeur vient de me proposer, en réponse possible à ces 2 anthologies frauduleuses, d'en concevoir une,poésie et chanson, multilingue et multimédias, gigantesque, à la manière des livres publiés par Taschen, Je vais m'y appliquer, avec entre autre Claudine Bertrand et quelques érudits dans le domaine: il n'y aura ici aucune exclusion par vindicte ou mépris!

Ciao Ron

vendredi 8 janvier 2010

Cher Ron


Mon cher Ron

Je ne sais pas si c'est le résultat de la métha mais je me sens impuissant à réagir en ce qui a trait à cette sale histoire d'anthologie infecte... Sur le horse j'aurais su comment réagir, quoi dire et à qui le dire...

Ce qui me tue c'est que personne n'a dénoncé de son vivant Bruno Roy, pas plus que maintenant Graveline... Personne n'a déploré le fait que jen'y sois pas inclus... Personne ne s'est pointé pour dénoncer cette exclusion... Ici les pires fourberies, falsifications passent impunément, sans aucun commentaire: crisse dans la première anthologie c'est Clo qui est exclue et dans la deuxième c'est moi! Il y a là une vindicte évidente signée Graveline, deux manœuvres vicieuses que Fides finance et ipso facto cautionne sur le plan éditorial et, qui plus est, avec une part importante de fonds publiques: en fait Graveline détourne l'argent des contribuables pour réaliser ses falsifications hisoriques! Comment, sur le plan éditorial et historique justifier l'abscence d'un poème de Claudine Bertrand dans la 1ère anthologie de Fidès/Graveline ainsi que l'absence d'une chanson de Lucien Francoeur dans la 2e? Sinon par vindicte sournoise et immorale! Aucune poète n'a manifesté sa solidarité envers Claudine; de même, aucun auteur envers moi! En ce pays (province!) il ne faut s'attendre à aucune rigueur critique, aucune revendication intellectuelle... Triste intelligentsia!

Ce qui me déconcerte davantage c'est le fait que notre "ami", à Clo et moi, Bruno Roy, ait choisi la voix du silence complice, la voie du mutisme honteux... Mais nous savons tous que responsable de cette sale histoire est Graveline le verrat! C'est à lui que le karma exigera des comptes et c'est À moi qu'il devra répondre de cette amitié détruite!

Penses-tu que je devrais revenir sur ma décision de ne pas inclure le témoignage de Bruno Roy sur mon œuvre, dans mon livre de vie à venir, et démontrer de manière inéluctable qu'il admirait et considérait irréductible et incontournable cette œuvre, chansons et poèmes et, par le fait même, incriminant Graveline dans la dénaturation historique par exclusion anthologique d'une de mes chansons, dont "Café Rimbaud" qui a fait l'unanimité depuis la première apparition publique du texte! Je balance encore à inclure ce témoignage éloquent autant qu'élogieux sans équivoque! J'y pense... Quant à Graveline, il ne perd rien pour attendre: si le karma tarde trop je vais m'en charger!

Donc Ron comme tu peux voir cette sale histoire me préoccupe considérablement! Mais je suis ainsi: j'aime épuiser le sujet, cérébralement parlant, puis, une fois terminé, je suis en mesure de passer à l'action sans aucune hésitation. C'est une sorte de "mind game" salvatrice...

Voilà où j'en suis en ce début d'année: je n'ai pas le pardon facile et j'en veux encore à Bruno Roy pour sa couardise! Ce qui ne m'empêche pas de faire des mantras pour qu'il chemine en paix dans l'au-delà: car c'est moi qui ayant été sa dernière offense karmique peut le libérer en pratiquant pour purifier sa conscience souillée par la perfidie!

Ciao Ron

(je pense contacter un expert en liquidation et tout larguer mon stock globalement et décrisser, en pensée ou en réalité autant qu'en héro sans jeux de mots, et si peu de maux, une idée fixe il va sans dire: l'ordre du dragon, au pied de la lettre comme il de doit: chasing the dragon, une si belle dérive... fume fume fume fait de la fumée... sur le sentier de neige: ah comme etc...happuness is a warm gun!)

jeudi 7 janvier 2010

Roy est mort...


Objet: In memoriam: Bruno Roy est mort...

"How do you sleep at night?" (Lennon)*

Virginie mon tilou, ici Bruno Roy vient de mourir! Ta mère a de la peine malgré tout! Moi, je ne me réjouis pas: j'aurais aimé qu'il vive pour lui dire ce que je pense de lui! Peut-être le savait-il! Mais je ne crois pas que c'est la culpabilité qui l'a tué! Car il ne nous a jamais envoyé un seul mot d'explication!! Ta mère dit qu'il était trop mal à l'aise! Enfin, j'ai fait quelques daimokus
pour son âme: on sait il 'y en a pas en bouddhisme! C'est une bonne manière d'avoir l'air noble sans se compromettre! Exemple, tu dis: "J'ai fait des mantras pour son âme..."; ainsi tu as l'air noble sans te trahir... Mais, moi j'ai vraiment fait des mantras pour sa conscience dans le sens du karma, pour le guider dans son périple funèbre... Ainsi je protège ma propre vie et ne contamine pas mon karma! Bref, une fin de vie pitoyable en ce qui le concernedd

En fait, Bruno Roy m'a fait faire un infarctus à l'âme: c'est une agonie lente et interminable! Au moins je n'aurai pas a pleuré un autre ami disparu: je n'ai pas perdu un ami dans ce cas-ci... S'il s'était excusé j'aurais forcément malgré tout de la peine! Il m'aura épargné une douleur de plus! J'ai assez perdu d'amis! Un moment de répit avant la prochaine victime de cette vie! On ne peut niet que le karma ne pardonne pas: il exige toujours son reste!

Ça me "douleurise" quotidiennement: Je ne suis pas dans son livre, même si c'est une œuvre de médiocrité, tout le Québec des auteurs de chansons y est... Et d'autant plus douloureux le fait que mon amie Diane Dufresne y contribue les images et que je suis un des rares à qui elle fait confiance! Et je n'y suis pas, une atroce trahison... à double tour et dans tous les sens de l'ignominie commise eu égard à moi et au sens le plus probant de l'historique...

En arrière de tout ça de terre le scélérat Pierre Gravelines, infecte responsable de deux forfanteries, fourberies éditoriales, à la suite desquels sont morts deux êtres humains: l'un qui n'aimait pas Claudine et me respectait disait-il, Robert Fortin, et l'autre qui adorait Clo et m'admirait si on s'en tient à ses faits et gestes à mon égard, Bruno Roy... Jamais deux sans trois dit l'adage: où frapperas-tu Pierre Gravelines, qui sera ta prochaine victime et paiera de sa vie...

Pierre Gravelines est une ordure: "Je tiens la complaisance envers le mensonge, de quelque prétexte qu'elle puisse se parer, pour la pire des lèpres de l'âme." (Bloch) Tiens toi le pour dit Gravelines mon salaud! Ton karma sera impitoyable! Tu vivras...

Nam Myoho Rengué Kyo!

*s'adressant à McCartney
, en chanson!

L'ami qui meurre deux fois...


Ben comme on dit j'en demandais pas autant...bien au contraire: je le voulais vivant pour longtemps afin qu'il soit torturé par sa conscience, s'il en avait encore une et je crois bien que oui selon Claudine, qui l'aimait tant, et qui est certaine que c'est une magouille de Gravelines en arrière, pendant que Roy était en vacances, en deuil de Luce sa compagne de vie, et débordé de projets et d'engagements... mais cela ne diminue en rien le fait qu'il ne se soit jamais expliqué, justifié, excusé etc... Pas un seul mot, rien! Silence coupable s'il en est un, non? Il aurait dû dénoncer Gravelines auprès de l'éditeur, courrier aux lecteurs, entrevues, que sais-je...n'importe quoi sauf ce silence incriminant... On ne laisse pas passer une telle fourberie sans réagir, surtout si on se prétend intellectuel intègre autant qu'ami sincère et admirateur inconditionnel! Il aura emporté son secret dans sa tombe et Gravelines s'en sort encore une fois indemne, jusqu'ici pour le moment: après le coup bas à Claudine l'année dernière dans son anthologie de poésie, et la mort de Robert Fortin son complice en fourberie, voilà qu'il frappe de mon côté et s'en suit la mort de Bruno Roy, avec ici en plus grave la destruction d'une amitié de 25 ans... Rien n'arrête se Gravelines depuis son départ forcé de l'Hexagone, déguisé en démission (mettons!), et la publication de son torchon de livre sur sa prétendue passion pour la littérature, livre dans lequel il éclabousse de son venin tous ceux qui sont restés à l'Hexagone, Jean-Yves Soucy entre autre, un des êtres les plus intègres et généreux qu'il me fut permis de rencontrer au cours de ces dernières années et lui véritable ami de Gaston Miron, tout autant que moi et Robert Girardin... nous en aurons long àraconter à ce sujet un jour ou l'autre!! Et comme on dit, jamais deux sans trois: où frappera Gravelines la prochaine fois et qui n'en sorltira pas vivant? Heureusement, le karma veille et dans son cas, ainsi que dans celui de ses comparses (H.D., N.B. pour ne nommer que ces «deu(e)x» là...), ça va frapper fort: ils vont vivre longtemps sous le signe de l'agonie mentale avant de succomber autrement... On n'y peut rien! C'est ainsi, en ce qui a trait aux rétrébutions karmiques! Moi je ne cesse de faire des mantras (daimokus), y compris pour Bruno Roy afin del'éclairer etle guider dans son périple funèbre... Il aura été victime de Gravelines autant que responsable de son propre manque d' éthique: on peut être tout autant coupable par négligence intellectuelle que par négligence criminelle! André Breton aurait été plus impitoyable que moi... lui ne pardonnait pas, ne tournait pas la page, ne tendait pas l'autre joue: rappelons-nous le traitement administré à Barrès au salon mortuaire! Moi j'ai peut-être trop de compassion, par déformation bouddhiste... Aussi je pense aux deux filles de Bruno Roy qui ont dorloté Virginie à la naissance, ainsi qu'à sa femme Luce: elles ne tarissaient pas d'éloge envers Virginie bébé qu'elles insistaient pour arder un week-end... C'est Miron qui doit se retourner dans sa tombe et se dire qu'en ce pays plus ça avance moins ça change: la solidarité ne tient qu'à un fil...à coudre! J'aurais peut-être dû confronter Bruno Roy au salon du livre, ou par courriel... mais j'attendais qu'il se manifeste, à moi ou Claudine avec qui il partageait une amitié et une complicité d'orphelins enfants de Duplessis... Et bien que j'ai versé toutes mes larmes au moment où de constatais la trahison de Bruno Roy, en m'excluant de son anthologie, je suis quand même affecté profondément par cette rétribution karmique foudroyante mais je ne peux que pleuré à sec, intérieurement: quel gâchis en fin de vie... une si longue amitié détruite «pour le prix d'une chanson» tout compte fait! prix beaucoup trop élevé en ce qui me concerne! Vais-je mettre le témoignage confié par Bruno Roy à Charles Messier, à mon égard, pour le livre de ma vie à paraître à l'Hexagone bientôt? Je l'ai présentement écarté ainsi qu'éliminé le nom de Roy de toutes références bibliographiques me concernant... Mais peut-être vais me raviser car ce serait la plus belle preuve de la culpabilité de Gravelines, car ce témoignage est élogieux et éloquent en tout sens! Gravelines s'y trouvera incriminé sans l'ombre d'un doute de manière intrinsèque, inhérente... Bref une sale histoire en fin d'année 2009! Et comme le dit le bouddha Nichiren Daishonin: Nam Myoho Rengué Kyo! Il fait bon ètre du côté de la probité intellectuelle autant que de la sincérité spirituelle! Et à Graveline je dit: à bon entendeur, watchout!