lundi 9 mars 2009

Bye bye ti-Guy...


wow les québécois étonnés horrifiés
du congédiement de Carboneau
je l'avais prévu en long et en large
depuis un mois au moins
un crisse de bon gars
mais pas d'enthousiasme
lui même avouait
ne pas être un communicateur
que les joueurs pouvaient
s'en engager un si nécessaire
crisse un coach ne dit pas ça
mais les Kebs aiment ça l'apitoiement
on aime ça la pitié le petit monde
ben ça marche pas au hockey
les canadiens ont besoin d'un coach américain
ou européen un vrai chien sale
qui ne parle pas le français au sacrilège
man les joueurs sont tous étrangers
y'en a 3-4 qui sont québécois francos
pas besoin de parler français
surtout pas pur les journalistes mouches-à-marde
Carbo avait l'air déprimé même quand il gagnait
et semblait-il que son ami Bob
selon nos experts du radotage sportif
ne pourrait jamais le congédier
ben moi connaissant le grand Bob
et sa duplicité et sa servilité
je savais que Carbo n'avait pas besoin d'un ennemi
il était all-dressed avec son chum Bob
bref la saga du misérabilisme se poursuit à Montréal
et le prochain à partir ben c'est Bob
s'il ne livre pas la marchandise
et puis on se cherche encore un goaleur
depuis le départ de Patrick Roy
ensuite quand on dit que les québécois
sont des passionnés de hockey
ça me fait hurler
qui ici écoute le hockey quand le canadien ne joue pas
2-3% des supposés amateurs
on n'est pas des mordus du hockey
on est des aliénés des canadiens
comme dans toutes les autres villes
y'a pas ici au Québec de ferveur unique et exclusive
en fait on suit un sprot quand un des nôtres y figure
genre Villeneuve en formule Gagné au baseball etc
si un québécois se démarquait au foot
on deviendrait des amateurs immédiat
bref personne ici ne sait ce qui se passe
je ne connais pas les statistiques ni les si ni les ça
mais je sais lires les évènements et les individus
en bon Nostradamus du Faubourg-à-Mélasse
voilà tout ce que j'avais à dire
je pense donc je crie...

vendredi 6 mars 2009

Drive-in...


Viens de voir deux films
avec ma fille Virginie
Slumdog Millionnaire
et
Taken
2 stis de films écoeurants
je vais revoir
Taken
seul ou avec chums
car c'est époustouflant
et tellement action-américain
mais bien fait
et catharsique en masse
Slumdog Millionnaire
est superbe
mais vu une fois
ça me convient
alors que
Taken
wow!
des rushs de smack plein la face
avec du dream-whip dans le cerveau!

ciao

Francoeur

jeudi 5 mars 2009

Just a country girl


(a song written for Britney Spears)




I’m turning country
Deep down in my soul
I’m turning country
I’m fed up with L.A.
And the paparazzi
They’re all after me
This Hollywood life
As gotten me down
Down on my knees
Crying for help
On Sunset blvd
Now I’m turning country
Cause it sooths my soul
It makes feel good
Feel like a woman
I’m turning country
I’m just a country girl
Deep down in my soul
I feel rock n roll
But the country life
Makes me feel real
I’m fed up with L.A.
And the make-up life


I’m just a country girl
Looking for a country boy
Downtown Illinois
All the way to Nashville
I’m looking for love
And a country life
That sooths my soul
And its rock n roll
I like honky tonk
Playing in my head
I ride my pick-up
On a country road
Hank on the radio
Plays to my heart
That good honky tonk
That heels my soul
I’m turning country
It makes me feel good
I’m fed up with L.A.
And the suntan life
Those paparazzi
They won’t find me
On a country road
In my pick-up
Hank on the radio
And a country boy
Holding me tight
It feels so right
And I feel so light
High on country
Deep down in my soul
I’m hear rock n roll
But I’m just a country girl
With a country heart
I’m just a country girl
In a honkytonk dream
Just a country girl
Turning country
Deep down in my soul

© Lucien Francoeur

DREAM-WHIP


Dream-Whip


entre cuir et peau
la nostalgie se fait pressante
et les dharma blues
traine le long des plaintes
comme une prière rock
dans les ghetto-blasters
du paradis en réfection
et plus rien ne va qui vaille
dans les terrains vagues
de la tendresse
où j'attend encore et toujours
les filles-commandos
sous les néons las
quand le spleen lancine
sur les trottoirs discontinus
et je vais rejoindre
langue de feu
au restaurant du coin
où la schizophrénie
s'amourache de ses mains
or ne cherche rien ailleurs qu'ici
que du stage rock desire
dans un fouillis d'étoiles attiédies

Francoeur

mercredi 4 mars 2009

My sweet Lord!


Hi Alan

je ne suis pas assidûment les emails
je suis pas mal twilight man
les 40 ans de rock m'ont rejoint
quand on pense que le ptit Lapointe est déjà fini
à peine la trentaine et on the way out
et que ici Johnny Frisson sur le smack y'a pas longtemps
et que de temps en temps j'y retourne jeter un coup d'oeil
I'm a monkey and all my friends are junkies
El Hombre Invisible waiting on the man
et la méthadone qui neutralise son homme
c'est mieux que les anti-dépresseurs j'espère
comme Willie deVille tout compte fait
et mister Burroughs et Chet Baker
alors Alan mon ami
ne m'en veut pas trop je suis absent même pour moi
avec 25 livres de trop sur le frame
et Levy's qui ne vend plus les 511 à Mtl
et que les 501 font de moi un nain obèse
et que ma Californie Dreamin'
est de plus en plus de moins en moins
que mes parents y vieillissent lentement mais sûrement
et que mes chums de surf sont mariés et has-been en banlieue
crisse entre le psychologue et la psychiatre (ô Laurie)
on essaie d'avoir l'air d'avoir l'air
et que je suis dû pour un album d'Aut'Chose
avec mon power band voidod grimskunk groovy-ardvaark
Langevin Crow Evil Peak Racine m'attendent avec textes
et puis mon allbum Francoeur qui n'avance pas
mais j'ai des textes en masse avec des musiques
d'un guitariste stone style Sébastien des Distortionnaires
qui me pond des riffs JJ Cale comme j'aime tant et tant
et puis aussi mon album de poéjazz avec mon quintet
les gars de Parhasardjazz que j'appelle Jazztex-Band
tout ça qui reste là avec des recueils pas finis
un livre scrapbook biographique fac-similé documents etc
rien de rien de rien de rien de rien crisse de crisse
je ne sors plus de l'Ile de Montréal
que sont mes amis devenus tous disparus
le Bison Ravi & Langue de Feu
l'Obscène Nyctalope & le Baron Filipp
Pierrot le fou Léger & l'Ange-Vain
et tous les autres éclopés de l'underground
enfants de Marx et Coca-Cola
strange orange au no name bar
et la scizophrénie qui s'amourache de mes mains
sur le comptoir du restaurant du coin avec Vanier
rockeurs scarifiés perdus dans la jungle des villes
ne cherche rien ailleurs qu'ici (avec le chum Pélieu)
je lis relis et lis encore et toujours
écoute films noirs polars tout azimut
je tourne en rond en long en large cercle vicieux
sais pas comment je vais m'en sortir
en fait suis pas drôle à voir pantoute
mais on peut m'entendre en live
sur cnv.ca les vendredis de 11 à midi
en reprises les samedi et dimanche même heure
je fais des cauchemars de dope fiend
un air Corso junkie sur les bords
et puis et puis quoi te dire Alan
j'aimerais entendre ton album c'est certain
en fumer un gors puis un autre wow ganja high
vais essayer de t'appeler demain
quand méthadone faire son effet
comme un point d'héro sans le rush mainline
ou encore buzz de chasing the dragon
puff the magic dragon etc
mais Alan 60 ans tu veux faire quoi avec ça
c'est fini la vie quand on n'a pas
les milions en banque
comme les Stones ou Springsteen
une p'tite vie rock'n'roll à côté du juke-box
I've been down so goddam long that it looks like up to me
(Farina as sung by Morrison)
donc tu vois où j'en suis mon ami
prends soin de toi
et la vie devrait nous réunir
sinon fuck le karma
nam myoho renge kyo!

ton ami
francoeur
(lucien midnight)
ciao Alan

dimanche 20 juillet 2008


Chanson Audrey

(poème au juke-box)



Anyway Audrey
T’entend chanter
Un blues délavé
Au fond du café
Ca me fait penser
Au temps dépensé

A vouloir gagner

Sa vie maganée


Les rimes qui friment
Les images ravagent
Mais rêver narguilé
Dans revu déjà vu
La nuit qui s’enfuit
Au bord de l’infini
Mais trop près d’ici
Mémoire de l’oubli
Vertige qui étourdi
Visions sans merci


Anyway Audrey
T’entend chanter
Un blues délavé
Au fond du café
Ca me fait penser
Au temps dépensé
A vouloir gagner
Sa vie maganée

(lucienfrancoeur.com)

lundi 9 juin 2008

La dignité du despote


Quelle triste démonstration de démocratie en Iraq: on termine l'année en lynchant l'ex-leader de ce pays, dans la nuit, en cachette... et les boureaux portant cagoules noires! Encore les visages masqués des arabes! Ces exécuteurs sordides n'ont même pas le courage de leur acte, qualifié pourtant de libérateur? Comment peut-on croire en cette piètre démonstration de démocratie naissante... De plus, les bourreaux se permirent d'engueuler le condamné... même la sanglante Révolution française guillotinait dans la dignité les condamnés! Saddam avait au moins le courage et la dignité du visage découvert, le regard droit devant lui, la prière aux lèvres... Il a envoyé ses bourreaux masqués en enfer, pendant que ces derniers continuaient à l'invectiver. Lorsqu'un criminel est condamné à mourir on doit l'exécuter dans la dignité, quels que soient ses crimes. C'est ce qui différencie l'être humain civilisé du barbare assassin. Les bourreaux de Saddam étaient de la race des barbares, ineptes à faire partie de toute démocratie... En fait, Saddam a été grandi dans ce dernier moment de sa vie. On en a fait un héros, un homme de courage... Jamais il n'a bronché, ni cligné des yeux au moment de la pendaison. Les bourreaux, cachés derrière leur cagoule, faisaient odieuse figure! Et les autres despotes, ceux qui génocident le Tibet depuis 50 ans, ceux qui avilissent les droits de l'homme (en Chine, en Russie...), tous ces despotes peuvent dormir tranquilles: n'ayant rien que les USA et Israël désirent, ils peuvent continuer à régner en toute quiétude! L'exécution de Sadam n'aura été qu'un lynchage à la manière américaine, style Ku Klux Klan en Alabama... Busch a eu son règlement de compte! Aurait-il eu le même courage de Sadam dans les mêmes circonstances? Et qu'on me comprenne, je ne défends pas Saddam: je condamne les circonstances odieuses de son exécution et la lâcheté de ses bourreaux!