vendredi 20 mars 2009

Cowboy blues



love me tender
dans un terrain vague
où les trains d'antan
rouillent sur rails
et déraillent
dans la nuit en sang
des étoiles filantes
comme mortes-nées
sous les néons las
et la gitane sauvage
rit dans les lignes de demain
quand je la rêve
au Motel Satori
sous les arcanes du nil
le maskentape dans les rideaux


Que reste-t-il de nos amours
que reste-t-il de nos déviances
que reste-t-il de nos dérapes
que reste-t-il de désordres
que reste-t-il de nos délires
que reste-t-il de nos mensonges
que reste-t-il de nos espoirs
que reste-t-il et ainsi de suite
ad infinitum jusqu'à la fin des temps
et le temps c'est de l'argent
et de l'argent c'est sueur et sang
et que le diable emporte le reste
et le bon dieu en même temps
moi je retourne en enfer
par la porte d'en arrière
j'ai toujours su tout
personne ne m'a cru
voyant des pauvres
visionnaire sans mot
que reste-t-il
on s'en crisse
down à marée haute
high à marée basse
paradoxal rockeur
j'aime les vieux chars
avec les gros moteurs
les muffleurs hollywood
les dés au miroir
jamais le hasard un coup aboli
une fille de coke analphabète
dans une chambre de motel cheap
nuits blanches maculées de honte
la suite au prochain épisode
parole d'albert huquin
jsute pour le fun...

jeudi 19 mars 2009


Suis allé au centre-ville avec Virginie, chez Urban Outfitter: achats de t-shirts rock, livres hips etc... De retour home: tv, lecture de «Devil in a blue dress» de Walter Mosley! J'ai cet après-midi acheté 12 titres de Mosley, constituant la série complète des Easy Rawlins, romans noirs, hard-biled, version black de la série Harry Bosch de Michael Connelly: histoires se déroulant à Los Angeles... Mes auterus de prédilection dans le genre polar américain sont: John A. MacDonald, Ross Macdonald, Dashell Hammet, Raymond Chandler, Marcia Muller, Bill Pronzini, James L. Burk, Brett Halliday, Patricia Highsmith, Ian Rankin, James Cain, ... Connelly, Mosley, Kaminski, Goodis, Leonard, Parker, Westlake, Crumley, Stout, et tant d'autres encore! Que peut-il y avoir de mieux que de lire un polar en écoutant du jazz...

mercredi 18 mars 2009

Absurdités


quelle vie absurde
après Bashung
c'est Natasha Robinson
morte à 41 ans à New-York
après une chute en ski
à Tremblant Québec
pendant que Liam Neeson
tournait un film à Toronto
je l'avais tellement aimé
dans «Taken» comme père-héro
well well
et puis dans un autre ordre d'absurdité
y'a Carbonneau qui ne comprend pas
pourquoi il a été congédié
ça explique pourquoi il l'a été non?
no one here gets out alive!
nam myoho renge kyo...

Hope Street impasse...










que reste-t-il de ces beaux jours

de ces projets d'absolu
et de paradis artificiels
que reste-t-il de nos amours
et de ces rêves d'éternité retrouvée
de satori à volonté et de nirvana
tout est révolu rien n'est plus
california dreamin' aux oubliettes
et hope street en déviation
que reste-t-il de nos espoirs
plus rien qui vaille évidemment
la nostalgie n'est plus lénitive
on s'enfonce dans la déréliction
comme un naufragé en haute mer
que le diable emporte le reste
et le bon dieu en même temps...

dimanche 15 mars 2009

Bashung in memoriam...


Ben oui c'est comme ça
no one here gets out alive
écrit et chante Jim Morrison
et là Bashung
en rockeur sanctifié
a pris l'Express pour l'Éden
que faire d'autre sinon des mantras
une prière rock dans la jungle des villes
on se retrouve de plus en plus seul
et les lèvres révulsées
on entend Rutebeuf
que sont mes amis devenus
ils sont disparus
un point c'est tout
on relève le col du flight-jacket
en tournant le coin de la Rue-Rêve
juste avant de s'engager
dans la bouche béante de sa propre destinée
qui n'attend que son heure pour réclamer son du
or ce soir je n'écouterai pas Bashung
mais Chet Baker let's get lost...

francoeur 16-03-09

Par hasard...


Bon enfin le printemps se montre le bout du nez! Martin Brodeur a rejoint son ami Patrick Roy: le Canadien se cherche encore un «goaler» définitif et un coach officiel... Mais 80% des québécois (francophones bien entendu!) ne veulent pas d'un coach unilingue anglophone... mais en quoi ça doit être un critère valable le fait de parler français... même nos 4-5 joueurs francos parlent anglais dans la loge et peuvent à peine formuler une phrase complète dans la langue de Molière... de toute manière qui sait ce que c'est que cette langue de Molière: personne ne la parle car si on la parlait on n'y comprendrait rien de rien! Le français parlé dans la lloge est le keb, le joual, le slang, le franglais: «la game est tight, le checking est bad, le puck a peur du goal...etc etc»... Bref, le français n'a rien à voir avec l'embauche d'un entraineur, n'affecte en rien sa compétence: tout ce qu'on demande à un coach c'est de coacher! La langue des affaires est l'anglais, la langue de l'air est l'anglais, la langue de la science est l'anglais,ka langue du sport est l'anglais... c'est-tu clair sti? On s'en cri... que le coach parle pas français: on veut une équipe gagnante et pour ça ça prend un coach gagnant... le hockey n'a rien à foutre de la langue de Molière! Anyway, on est pas sorti du bois avec le karma de la Sainte Flanelle! Bad Karma... depuis le départ de Patrick Roy!À part de ça ben coudon je vous recommande l'édition deluxe de «Kinf of Blue» ainsi que le nouveau Springsteen avec la pochette spéciale! Génial! Aussi le nouveau Mellencamp! Et le 2e album solo de Ray Davis au titre très Lennon: «Working Man's Café»... Allez voir absolument: Slumdog Millonaire, Taken, Watchmen (qu'il faut lire aussi en TP ou HC ou si on est exigeant l'édition deluxe slipcase avec numérisation des couleurs sur papier approprié... Aussi je vous recommande le roman graphique «Tout seul» de Chabouté! Ah oui je vous recommande aussi Vroomb, concept musical de symphonies concretes urbaines...(voir Google pour info) Les disques, albums, cds sont difficiles à obtenir, mais la recherche en vaut la peine: unique en son genre, du jamais entendu ici au Québec où on en ignore ou occulte même l'existence alors qu'en Europe c'est considérablement répertorié, propagé etc! Je fignole des textes pour album Francoeur: sur des musiques de Sébastien Morasse (Distortionnaires), Jacques Racine (Aut'Chose), Alex Crow (Xavier Caféine)et autres complices... Aussi un album de jazz avec Éric Salvail du groupe Parhasardjazz, quintet pour ma poéjazz... du stock en masse! Aussi un projet de space-opéra avec Vroomb: rockatex! Et puis quoi encore: des recueils de poèmes et textes divers à mettre en forme... Enfin, une autobiographie sous forme de livre-spicilège, scrap-book de documents fac-similés accompagnés de commentaires (voir celui sur Miron à l'Hexagone).